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Reprenons la rue

Taking back the street
Anti-Boycott.jpg
 

Wajsman/Duhaime/Sevigny

28 February 2011


Boycott this!

Par Beryl Wajsman le 16 février 2011

Ainsi, une partie des puissantes forces "progressives" du Québec ont décidé de boycotter les produits et les compagnies israéliens en raisonde « l’apartheid politique" d'Israël. Simplement de l’hypocrisie et une ruse. Par leurs mots et leurs actions elle a démontré, en folie et en honte, le vrai visage de cette partie de la société « civile » du Québec qui tout en déclarant hardiment sa propre « différence », est vraiment hanté par un doute de soi-même poussé par une jalousie des croyances individuelles des autres.

Un aspect du dernier effort de boycott qui est agréable est la condamnation quasi-unanime de la participation du député de Québec Solidaire Amir Khadir dans l’harcèlement d'un individu qu’il est sensé représenter - Yves Archambault - qui possède un magasin de chaussuresnommé Le Marcheur et qui a la « témérité » de vendre des chaussures israéliennes. Peut-être les voix plus raisonnables de la société civile du Québec devraient maintenant se concentrer sur la CSN et la CSQ.

This call for a boycott of products and divestiture of investments in Israeli companies is not important in and of itself. Its importance lies in its manifestation of that part of Quebec society that is still caught up in the hypocrisies of petty narcissisms and the prejudices of its own narrow particularities. And how petty the narcissisms are. These groups start boycotting Israeli consumer goods and then want to move on to companies such as Caterpillar that, besides tractors, sells boots, caps, toys and pocketknives to Israel. In other words nothing that would really cause the boycotters any discomfort.

The cell phone was developed in Israel by Israelis working in the Israeli branch of Motorola. Most of the Windows NT and XP operating systems were developed by Microsoft-Israel. The Pentium microprocessor  was made in Israel. Voice mail technology was developed in Israel. So our suggestion is that  these"progressives" first cause themselves a little discomfort and refrain from using all these instruments that allow them to disseminate their  disinformation and propaganda. But no, that would be too inconvenient for them. They want their cake and they want to eat it too. Particularly those pseudo-intellectuals in PAJU. Well, boycott this PAJU!

Arabs inside Israel have complete civil rights including the recognition of Arabic as an official language. There are Arab judges, diplomats and some 15 members of Parliament including several representing parties dedicated to the break-up of the State. Jews still cannot get visas to most Arab countries. We would also like to remind the CSN and CSQ that Israel is the only society in the world where more than half its population is affiliated with unions. In most of the Arab Middle East union leaders are routinely harassed, beaten up and sometimes killed.

Except for the right to vote,  Palestinians living on the West Bank have -  in law -many of the same equity rights. And yes, far too many cases where rights have been abrogated by  individual Israeli officials. There are problems there. But hardly of the type to justify the use of the word apartheid. Israel has extended full medical, educational and social services to the Palestinian population. The infant mortality rate, as well as the rate of those finishing high school is the highestamoung Arab societies in the Middle East. Some 30% of the student body of Hebrew University is Palestinian . Israel not only subsidizes social services – including Palestinian universities – it has also helped to get the Palestinian Authority on its feet by fully outfitting its police force including the supply of some 150,000 weapons.

Les politiques de l’apartheid en Afrique du Sud visaient la ségrégation, la marginalisation et l’annulation de sa population noire. L'Israël est en Cisjordanie seulement parce qu'elle s'est défendue contre des guerres d'agression de ses voisins arabes. Il n'y a aucune politique de destruction de la population palestinienne. Tout à fait le contraire. L'Israël toute entière cherche sa reconnaissance et la paix de sorte qu'elle puisse seretirer.

Several years ago, at the first ever conference between leaders of Quebec civil society and Israeli diplomats - sponsored by the Institute for Public Affairs of Montreal - FTQ President Henri Massé said that he saw nothing to condemn in Israel's policies and vehemently denounced Palestinian violence and hate. For the sake of the credibility of Quebec's true progressives, it is time to hear this message out in the open, clearly proclaimed and candidly defended. If it is not done, then Quebec's dream of the "projêt national" will be hijacked by purveyors of parochial prejudice, like Amir Khadir, rather than led by those loyal to the doctrines of social democracy and truth.

Martin Luther King a dit : « Une société commence à mourir quand elle demeure silencieuse envers l’injustice ». Au Québec, aujourd'hui,résolvons de ne pas rester silencieux quand nous entendons des mensonges déguisés en vérité.

Les souliers d’Amir

Par Éric Duhaime le 16 février 2011

Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, ne fait pas que lancer des souliers. Il les boycotte!

Au cœur de son comté de Mercier, la boutique Le Marcheur a pignon sur la rue St-Denis depuis 25 ans. Yves Archambault y vend des chaussures venues des quatre coins du monde. Le 2 octobre dernier, Monsieur Archambault reçoit une «mise en demeure» d’une organisation radicale de gauche qui le menace de piqueter devant son commerce pour lancer un appel au boycott s’il continue de vendre des souliers fabriqués en Israël.

Ces radicaux veulent «faire de la rue St-Denis une zone libre d’apartheid israélien». Bref, une grande purge des produits de l’État juif.

Même s’il n’est pas juif et que les souliers israéliens Beautifeel représentent moins de 2% de ses ventes, Monsieur Archambault refuse de céder au chantage. Il vend ces chaussures de bonne qualité depuis plus de 15 ans. Apolitique, il refuse qu’une poignée d’idéologues extrémistes lui dictent ce qu’il peut vendre.

Depuis, tous les samedis, aux meilleures heures de vente, une dizaine d’activistes obstruent l’entrée de son magasin avec des affiches anti-Israël, distribuent des tracts qui appellent au boycott de la boutique et apostrophent les clients.

Surprise samedi dernier: Amir Khadir s’est joint aux manifestants, en compagnie de ses camarades Jafar Khadir, ex-membre du Comité central du Parti communiste du Québec, et William Sloan, membre du comité central du Parti communiste du Canada.

POSITIONS RADICALES

Un député, payé par vos taxes, s’efforce de nuire à un simple commerçant de sa circonscription qui vend légalement des produits venant d’un pays avec lequel le Canada a une entente de libre-échange et le Québec des accords de coopération.

De son activisme pour un groupe «islamo-marxiste» classé terroriste à son soutien public pour George Galloway, propagandiste payé par la télé d’état iranienne,  Khadir n’en est pas à sa première controverse avec ses positions extrémistes sur les questions du Moyen-Orient.

Musulman non-pratiquant, Khadir ne soutient pas certaines causes islamistes par conviction religieuse, mais participe plutôt à l’alliance «anti-impérialiste» entre l’extrême-gauche et les islamistes qui se forge partout en Occident.

LONGUE LISTE

À la suite des attentats du 11 septembre revendiqués par al-Qaïda, Khadir évoquait la possibilité d’un complot de la CIA.

En 2006, en plein conflit armé initié par le Hezbollah, Khadir était le seul politicien à ne condamner qu’Israël sans dire un mot contre le Hezbollah.

En mars dernier, Khadir reçoit à l’Assemblée nationale Jamal Zahalka, leader politique israélo-arabe prônant la dissolution d’Israël.

En septembre dernier, Khadir participe à la commémoration des martyrs de la résistance libanaise du Hezbollah.

À l’Assemblée nationale, Khadir multiplie les interventions pour dénoncer la seule démocratie du Moyen-Orient sans jamais une seule fois condamner les organisations terroristes islamistes, ni les tyrannies du monde arabe.

Combien de Monsieur Archambault devront être terrorisés avant que la population déchante et cesse de faire d’Amir Khadir le politicien le plus populaire au Québec?

En attendant, combattons sa campagne d’intimidation en allant magasiner chez Monsieur Archambault samedi après-midi. Votons avec nos pieds en achetant des chaussures. Nous vaincrons le terrorisme économique de Khadir une paire de souliers à la fois.

Le boycott sur St-Denis est un échec

Par P.A. Sévigny le 16 février 2011

Quand cinq députés fédéraux, les chefs du PQ et du Bloc québécois et un nombre de plus en plus important de députés provinciaux condamnent vos manifestations hebdomadaires comme étant « … totalement inacceptables dans une société démocratique» vous pourriez envisager de plier les banderoles et de rentrer à la maison. En date du samedi passé, ce semble être ce qui s'est avéré car les militants de PAJU (Palestiniens et Juifs unis) ne se sont pas présentés alors que presque 20 personnes se sont réunis devant Le Marcheur, le magasin de chaussures de la rue St-Denis de Yves Archambault, pour démontrer leur soutien au droit de l'homme d'affaires de la rue St-Denis de gérer sa propre entreprise et ont repris la rue. Une victoire après presque treize semaines. Les partisans du magasin avaient repris la rue et les boycotteurs de gauche et pro-Palestiniens n’étaient pas présents. Une victoire pour la liberté du commerce et le droit d'être laissé en paix. 

« C'est une question de principe », a dit Normand Guay pendant qu'il quittait le magasin avec sa nouvelle paire de chaussures. « Ce type a le droit de gérer sa propre entreprise sans qu’on lui dise ce qu'il devrait ou ne devrait pas faire. » 

Après le gros titre du dimanche précédent quand Le Journal de Montréal a publié une photo en première page montrant la députée de NDG Marlene Jennings essayant une paire de chaussures dans le magasin d'Archambault, un nombre de plus en plus important de députés fédéraux et provinciaux et de personnalités assorties des médias utilisent la manif sur St-Denis comme une occasion fait sur mesure pour démontrer leur soutien au milieu des affaires infortuné de la ville. Indépendamment du samedi quand Jennings et le député libéral fédéral de Westmount Marc Garneau sont venus pour acheter quelques chaussures, plusieurs informations rapportent que Benoît Dutrizac, l’animateur populaire de radio de Montréal, est venu au magasin afin de s'acheter une paire de chaussures de même que l’ancien ministre de la justice et député fédéral de Mont-Royal Irwin Cotler. Après que le député conservateur Steven Blaney a condamné le boycott comme du « … terrorisme économique », le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe a suivi avec sa propre lettre dans laquelle il a dit que le boycott (avec une autre série récente d'incidents antisémitiques) n'a aucune place dans la société ouverte et démocratique du Québec. Dans une lettre adressée à Adam Atlas, le président du Congrès juif québécois, Duceppe mentionne que le boycott est « … totalement inacceptable dans une société démocratique », et s’est assuré qu'une copie soit envoyée à Archambault.

PAJU avait également fait face à l'embarras dans une manifestation récente quand un manifestant de PAJU - devant les leaders de la coalition anti-boycott Éric Duhaim, Beryl Wajsman et David Ouellette - a commencé à crier des insultes racistes à Tshibain Tshibungu, un nouveau immigré au Canada originaire du Congo. 

 « Que fais-tu ici ? », a-t-il crié. « Ta peau n'est même pas blanche comme la mienne. » 

 « Qu’est-ce que la couleur de ma peau à avoir avec le droit de cet homme [Archambault] de gérer son entreprise sans que des gens lui disent quoi faire? », a demandé Tshibungu. 

Après quatre mois de manifestations intermittentes, Archambault perd rapidement la patience avec le théâtre de rue devant son magasin. Bien qu'il soit reconnaissant de tout l'appui qu'il a reçu au cours des dernières semaines, il a dit au The Metropolitain qu’il n’arrive pas encore à comprendre pourquoi ils [les militants de PAJU] considèrent son magasin un endroit approprié pour une discussion au sujet de la politique du Moyen-Orient 

 « Peut importe ce qui arrive, » a dit Archambault, « … je ne laisserai toujours pas quiconque me dire ce que je peux ou ne peux pas vendre dans mon magasin. » 



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